ACTION OU RÉACTION ?
Mon expérience personnelle m’a enseigné, et continue de m’enseigner, que lorsque je ressens une réaction face à un sujet, un commentaire ou une personne, cela indique que je n’ai pas encore trouvé la paix avec cela. Et c’est tout à fait normal de ressentir ça à ce moment-là.
Après cette prise de conscience, je m’interroge toutefois sur la nature de ce ressenti : est-il agréable ou désagréable ? En général, la réponse est plutôt négative, ce qui me pousse à prendre du recul pour libérer l’émotion de manière constructive, plutôt que de me lancer dans un conflit. Je peux choisir d’aller marcher, de respirer profondément ou de m’adonner à une activité manuelle, par exemple. Certains jours, cela me semble facile, tandis que d’autres, je me laisse emporter par mes émotions et je réagis impulsivement. C’est également acceptable, mais comment est-ce que je me sens après cette montée émotionnelle ? Si je ressens une satisfaction immédiate, qu’en est-il des conséquences sur le long terme ?
De ma relation avec ma mère, j'ai compris que m’exprimer face à une personne sourde ne fait qu’épuiser mon énergie (je parle ici d'une personne étroite d'esprit et non d'une personne atteinte de surdité physiologique). La personne étroite d'esprit ne cherche pas à me nuire, elle est simplement incapable de s’ouvrir à un échange d’idées, perdue dans ses propres pensées, souvent en raison de barrières mentales qu’elle a érigées (les débats politiques en sont un bon exemple). Dans ces situations où le dialogue est impossible, pourquoi alors s’infliger du stress ? D’autant que nous sommes tous parfois capables d’être dans un état d’esprit rigide et fermé. Tout dépend de l’émotion que nous ressentons dans l’instant, de nos préoccupations quotidiennes et de nos blessures personnelles.
En ce qui me concerne, il est essentiel que je libère mes émotions avant qu’elles ne s’accumulent. Et selon mes proches, je réussis plutôt bien cet exercice, sans réellement me soucier de déranger ceux qui m’entourent (et cela engendre parfois des scènes cocasses). Il est vital pour moi de fonctionner ainsi car, si je ne le fais pas, je commence à ruminer, les ruminations impactent ma santé et je deviens mon propre bourreau. Le cercle vicieux s'installe.
Dotée d'une forte personnalité qui aime relever les défis, je vous avoue toutefois qu'avec le temps, je trouve plus agréable d’utiliser mon énergie intérieure pour construire plutôt que pour me détruire. Cet exercice peut être difficile au début, mais nous n’avons rien à perdre en essayant ! Alors, cessons de nous lamenter et d’ajouter de l’huile sur le feu extérieur, et utilisons notre feu intérieur pour créer ce qui nous rend heureux. Et pour réaliser cela, cessons de réagir et commençons à agir !
Je ne me souviens plus de l’auteur de cette citation, mais je souhaite la partager avec vous : "Avant de songer à réformer le monde, à faire des révolutions, à méditer de nouvelles constitutions, à établir un ordre nouveau, descendez d'abord dans votre cœur. Faites-y régner l'ordre, l'harmonie, la paix. Ensuite seulement, passez à l'action."
© Le Verbe Guérisseur - Marushka Tziroulnikova
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Après cette prise de conscience, je m’interroge toutefois sur la nature de ce ressenti : est-il agréable ou désagréable ? En général, la réponse est plutôt négative, ce qui me pousse à prendre du recul pour libérer l’émotion de manière constructive, plutôt que de me lancer dans un conflit. Je peux choisir d’aller marcher, de respirer profondément ou de m’adonner à une activité manuelle, par exemple. Certains jours, cela me semble facile, tandis que d’autres, je me laisse emporter par mes émotions et je réagis impulsivement. C’est également acceptable, mais comment est-ce que je me sens après cette montée émotionnelle ? Si je ressens une satisfaction immédiate, qu’en est-il des conséquences sur le long terme ?
De ma relation avec ma mère, j'ai compris que m’exprimer face à une personne sourde ne fait qu’épuiser mon énergie (je parle ici d'une personne étroite d'esprit et non d'une personne atteinte de surdité physiologique). La personne étroite d'esprit ne cherche pas à me nuire, elle est simplement incapable de s’ouvrir à un échange d’idées, perdue dans ses propres pensées, souvent en raison de barrières mentales qu’elle a érigées (les débats politiques en sont un bon exemple). Dans ces situations où le dialogue est impossible, pourquoi alors s’infliger du stress ? D’autant que nous sommes tous parfois capables d’être dans un état d’esprit rigide et fermé. Tout dépend de l’émotion que nous ressentons dans l’instant, de nos préoccupations quotidiennes et de nos blessures personnelles.
En ce qui me concerne, il est essentiel que je libère mes émotions avant qu’elles ne s’accumulent. Et selon mes proches, je réussis plutôt bien cet exercice, sans réellement me soucier de déranger ceux qui m’entourent (et cela engendre parfois des scènes cocasses). Il est vital pour moi de fonctionner ainsi car, si je ne le fais pas, je commence à ruminer, les ruminations impactent ma santé et je deviens mon propre bourreau. Le cercle vicieux s'installe.
Dotée d'une forte personnalité qui aime relever les défis, je vous avoue toutefois qu'avec le temps, je trouve plus agréable d’utiliser mon énergie intérieure pour construire plutôt que pour me détruire. Cet exercice peut être difficile au début, mais nous n’avons rien à perdre en essayant ! Alors, cessons de nous lamenter et d’ajouter de l’huile sur le feu extérieur, et utilisons notre feu intérieur pour créer ce qui nous rend heureux. Et pour réaliser cela, cessons de réagir et commençons à agir !
Je ne me souviens plus de l’auteur de cette citation, mais je souhaite la partager avec vous : "Avant de songer à réformer le monde, à faire des révolutions, à méditer de nouvelles constitutions, à établir un ordre nouveau, descendez d'abord dans votre cœur. Faites-y régner l'ordre, l'harmonie, la paix. Ensuite seulement, passez à l'action."
© Le Verbe Guérisseur - Marushka Tziroulnikova
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