déshumanisation en cours
L'obsolescence programmée de l'humain est en marche, et elle se manifeste à travers une série de dynamiques qui remettent en question notre rapport au travail, à la spiritualité, et à notre propre valeur en tant qu’êtres vivants. Dans cette société qui valorise la productivité, l’efficacité et la croissance constante, il devient de plus en plus évident que nous sommes poussés vers une forme d’aliénation, où notre potentiel, notre créativité, et nos besoins fondamentaux sont sacrifiés sur l’autel de l’économie et du progrès technologique.
Certains se réjouissent de cette évolution. La perspective de ne plus devoir travailler de longues heures, de pouvoir enfin profiter d’un temps libéré pour soi, est présentée comme une avancée libératrice. Les discours des coachs 2.0, qui prolifèrent sur les réseaux sociaux, nous promettent monts et merveilles : "Travaillez moins, gagnez plus" ou encore "La liberté financière est à portée de main". Ils vendent des formations, des programmes de développement personnel et des méthodes pour optimiser chaque instant de notre vie, comme si la clé du bonheur résidait dans la maîtrise de nos ressources et la réduction de nos efforts. Mais derrière cette apparente promesse de liberté, se cache souvent une logique de plus en plus insidieuse : celle de nous faire accepter, voire rechercher, une forme de dépendance à des techniques qui, en réalité, nous déconnectent de notre véritable nature.
Parallèlement, certains gourous à la petite semaine, plus préoccupés par leur ascension personnelle que par la véritable évolution de l’humanité, nous serinent que le 21e siècle est celui de l’éveil spirituel. Selon eux, il faut s’élever dans des sphères désincarnées, méditer, visualiser, vibrer, et se connecter à des énergies supérieures pour atteindre la paix intérieure et la sagesse. Ces discours, souvent empreints de sophistications ésotériques, promettent la libération de nos chaînes terrestres pour atteindre des états d’extase et de sérénité transcendantale. Mais cette quête de l’élévation spirituelle, si elle peut être sincère chez certains, devient souvent un refuge confortable, une échappatoire aux enjeux concrets de notre vie quotidienne. Elle peut aussi devenir une nouvelle forme d’obsolescence, où le véritable engagement humain, la responsabilité dans notre société, et le soin de nos relations sont relégués au second plan.
Sauf que… ce ne sont pas les mirages de la spiritualité déconnectée ou les promesses d’un travail "allégé" qui satisfont nos besoins fondamentaux d’êtres humains. Ce sont plutôt nos désirs profonds : celui d’appartenance, de reconnaissance, de sens, de contact authentique avec soi-même et avec autrui. Ce sont nos besoins de simplicité, de solidarité, d’amour véritable, et de connexion à la nature et à la vie. Tout cela ne peut être remplacé par des techniques de programmation mentale, des formations à la mode ou des discours en surface. La véritable richesse humaine ne se trouve pas dans la fuite ou dans la recherche d’un nirvana individuel, mais dans la capacité à être pleinement présent à notre vécu, à nos fragilités, à nos aspirations sincères.
Cette société qui pousse à la déshumanisation, en valorisant l’efficience à tout prix, nous invite à repenser notre rapport à nous-mêmes. L’obsolescence programmée de l’humain, c’est aussi notre perte de sens face à un mode de vie qui privilégie la vitesse, la consommation et la performance au détriment de la profondeur, de l’écoute et de la solidarité. Il devient urgent de résister à cette logique, de retrouver le courage de reconnecter avec nos valeurs essentielles, et de redonner à notre existence une dimension authentique et capacitative.
Car au bout du compte, ce n’est pas la course effrénée aux mirages qui nous rendra heureux, mais la capacité à écouter nos besoins profonds, à cultiver nos relations, et à œuvrer pour un monde qui valorise la vie dans toutes ses dimensions. La véritable évolution humaine ne se mesure pas à la quantité de formations suivies ou à la hauteur de nos vibrations spirituelles, mais à notre aptitude à rester humains, vulnérables et vrais dans un monde qui veut nous faire oublier ce que cela signifie vraiment d’être vivant.
© Le Verbe Guérisseur - Marushka Tziroulnikova
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Certains se réjouissent de cette évolution. La perspective de ne plus devoir travailler de longues heures, de pouvoir enfin profiter d’un temps libéré pour soi, est présentée comme une avancée libératrice. Les discours des coachs 2.0, qui prolifèrent sur les réseaux sociaux, nous promettent monts et merveilles : "Travaillez moins, gagnez plus" ou encore "La liberté financière est à portée de main". Ils vendent des formations, des programmes de développement personnel et des méthodes pour optimiser chaque instant de notre vie, comme si la clé du bonheur résidait dans la maîtrise de nos ressources et la réduction de nos efforts. Mais derrière cette apparente promesse de liberté, se cache souvent une logique de plus en plus insidieuse : celle de nous faire accepter, voire rechercher, une forme de dépendance à des techniques qui, en réalité, nous déconnectent de notre véritable nature.
Parallèlement, certains gourous à la petite semaine, plus préoccupés par leur ascension personnelle que par la véritable évolution de l’humanité, nous serinent que le 21e siècle est celui de l’éveil spirituel. Selon eux, il faut s’élever dans des sphères désincarnées, méditer, visualiser, vibrer, et se connecter à des énergies supérieures pour atteindre la paix intérieure et la sagesse. Ces discours, souvent empreints de sophistications ésotériques, promettent la libération de nos chaînes terrestres pour atteindre des états d’extase et de sérénité transcendantale. Mais cette quête de l’élévation spirituelle, si elle peut être sincère chez certains, devient souvent un refuge confortable, une échappatoire aux enjeux concrets de notre vie quotidienne. Elle peut aussi devenir une nouvelle forme d’obsolescence, où le véritable engagement humain, la responsabilité dans notre société, et le soin de nos relations sont relégués au second plan.
Sauf que… ce ne sont pas les mirages de la spiritualité déconnectée ou les promesses d’un travail "allégé" qui satisfont nos besoins fondamentaux d’êtres humains. Ce sont plutôt nos désirs profonds : celui d’appartenance, de reconnaissance, de sens, de contact authentique avec soi-même et avec autrui. Ce sont nos besoins de simplicité, de solidarité, d’amour véritable, et de connexion à la nature et à la vie. Tout cela ne peut être remplacé par des techniques de programmation mentale, des formations à la mode ou des discours en surface. La véritable richesse humaine ne se trouve pas dans la fuite ou dans la recherche d’un nirvana individuel, mais dans la capacité à être pleinement présent à notre vécu, à nos fragilités, à nos aspirations sincères.
Cette société qui pousse à la déshumanisation, en valorisant l’efficience à tout prix, nous invite à repenser notre rapport à nous-mêmes. L’obsolescence programmée de l’humain, c’est aussi notre perte de sens face à un mode de vie qui privilégie la vitesse, la consommation et la performance au détriment de la profondeur, de l’écoute et de la solidarité. Il devient urgent de résister à cette logique, de retrouver le courage de reconnecter avec nos valeurs essentielles, et de redonner à notre existence une dimension authentique et capacitative.
Car au bout du compte, ce n’est pas la course effrénée aux mirages qui nous rendra heureux, mais la capacité à écouter nos besoins profonds, à cultiver nos relations, et à œuvrer pour un monde qui valorise la vie dans toutes ses dimensions. La véritable évolution humaine ne se mesure pas à la quantité de formations suivies ou à la hauteur de nos vibrations spirituelles, mais à notre aptitude à rester humains, vulnérables et vrais dans un monde qui veut nous faire oublier ce que cela signifie vraiment d’être vivant.
© Le Verbe Guérisseur - Marushka Tziroulnikova
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