LA PENSÉE SEULE NE CRÉE PAS LA RÉALITÉ
Nos pensées ne créent pas et n'agissent pas directement sur la matière, mais elles prédisent la perception sensorielle extérieure/intérieure que nous avons de la réalité tangible. Ensuite, les actions entreprises détermineront les conséquences du résultat. Nos croyances, nos schémas mentaux, notre santé, tout ce que nous lisons, regardons, écoutons, tout ce que nous mangeons et buvons, tout ce que nous injectons en nous et laissons nous injecter, tout ce que nous respirons, façonne, à chaque instant, la perception sensorielle du monde qui nous entoure. Cette perception crée en nous une illusion mentale subtile et permanente qui est confirmée ou invalidée dans la réalité incarnée que nous expérimentons (notre corps, nos relations, notre environnement). Si notre illusion mentale est cohérente avec l'expérience matérielle que nous vivons, alors tout va bien, nous sommes heureux et en bonne santé. En revanche, si nous constatons que l'expérience matérielle vécue n'est pas le reflet de notre illusion mentale, il y a alors un désaccord entre la pensée et sa manifestation, et ce désaccord s'exprime par des conflits neurobiologiques qui se manifestent sous forme d'inconfort, de maladie, de souffrance physique et psychologique, de dépression, de sentiment de ne pas être à sa place, de perturbations dans les relations avec l'entourage personnel et professionnel, etc. Changer sa vision du monde, sa perception, son illusion mentale devient alors une nécessité vitale (et non une cécité) pour soi-même et pour les autres. La première étape de ce changement de vie est de réconcilier l'illusion avec la réalité de notre mal-être. La reconnaissance et l'acceptation totale de ce qui se passe, ici et maintenant. Cela a pour effet de neutraliser profondément les conflits neurobiologiques. Ce n'est qu'après cette première étape que la seconde devient possible : diriger ses perceptions profondes et globales vers ce qui nous procure du bien-être en observant notre corps, notre psychologie, notre état d'être et leurs réactions. Si celles-ci sont bonnes, alors nous pouvons maintenir l'illusion mentale qui est la nôtre. Si, en revanche, elles ne sont pas bonnes, il est nécessaire de revenir à la première étape.
La vie est simple si nous arrêtons de mettre notre tête dans le sable comme une autruche, qui, lorsque la peur la saisit, plante sa tête dans le sol sous l'illusion qu'elle sera protégée, tout en laissant son arrière-train bien exposé aux prédateurs, qu'ils soient conscients ou non d'être des prédateurs. Gardons donc la tête haute et droite et, comme Bip-Bip dans le dessin animé de Tex Avery, jouons-nous du coyote qui sommeille en nous et qui, par orgueil, lentement mais sûrement, nous dévalorise, nous sabote, nous blesse, nous brise, nous tue.
© Le Verbe Guérisseur - Marushka Tziroulnikova
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La vie est simple si nous arrêtons de mettre notre tête dans le sable comme une autruche, qui, lorsque la peur la saisit, plante sa tête dans le sol sous l'illusion qu'elle sera protégée, tout en laissant son arrière-train bien exposé aux prédateurs, qu'ils soient conscients ou non d'être des prédateurs. Gardons donc la tête haute et droite et, comme Bip-Bip dans le dessin animé de Tex Avery, jouons-nous du coyote qui sommeille en nous et qui, par orgueil, lentement mais sûrement, nous dévalorise, nous sabote, nous blesse, nous brise, nous tue.
© Le Verbe Guérisseur - Marushka Tziroulnikova
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