LA QUÊTE DU POUVOIR
Avide de reconnaissance, notre ego engendre une illusion que l'on croit capable de nous guérir. Pourtant, en nous éloignant de notre essence, cette illusion ne fait que masquer une blessure qui continue de suppurer.
Pourquoi ressentir ce besoin impératif de devenir thérapeute, guérisseur, chaman ou sorcière ? Peut-être est-il plus simple - et surtout moins contraignant - pour certains de se tourner vers l'invisible, un domaine où tout semble possible et où nul ne peut juger la validité de nos rêves ou de notre imagination. Oui, mais pourquoi aspirer à ces rôles alors que des métiers tels que boulanger, vigneron, maçon, ébéniste, musicien, etc. ont tout autant de valeur ? Chacun d'entre nous est connecté à l'invisible, et tout "travail" qui exprime le sacré est précieux, significatif, et peut être considéré comme "thérapeutique" et "guérisseur".
Cependant, embrasser des métiers comme boulanger, vigneron, maçon, ébéniste, musicien, etc. représente un défi différent : celui de se confronter à la matière, au concret, au tangible, et donc à nos limites, tout en cherchant à perfectionner notre savoir-faire et apprendre à être.
Se réapproprier son pouvoir ne nécessite pas nécessairement de devenir thérapeute, guérisseur, chaman ou sorcière. Cela passe par la recréation d'un lien avec ce qui nous fait vibrer profondément, et par l'alignement des différentes dimensions de notre être pour instaurer l'harmonie en nous et autour de nous. Cette harmonie se manifeste lorsque l'équilibre délicat entre lumière et ombre, entre esprit et matière, est atteint. La perception que nous avons de nous-mêmes et du monde, dans cet état d'harmonie, n'est plus dualiste, mais se transforme en une vision d'unité où les opposés se complètent.
Je me guéris en savourant un bon pain, et ce n'est ni le pain ni le boulanger qui détiennent le pouvoir de me guérir. Je me guéris en dégustant un bon vin, et ce n'est ni le vin ni le vigneron qui détiennent le pouvoir de me guérir. Je me guéris en me sentant bien dans un lieu de vie agréable, et ce n'est ni le lieu ni le maçon qui détiennent le pouvoir de me guérir. Je me guéris en caressant un meuble en bois, et ce n'est ni le meuble ni l'ébéniste qui détiennent le pouvoir de me guérir. Je me guéris en écoutant de la musique, et ce n'est ni la musique ni le musicien qui détiennent le pouvoir de me guérir. Et il en va de même pour le thérapeute, le guérisseur, le chaman ou la sorcière : aucune de ces fonctions, aucune de ces personnes ne détient le pouvoir de vous guérir. C'est votre propre croyance qui détient ce pouvoir. Alors en quoi ou en qui mettez-vous ce pouvoir ?
© Le Verbe Guérisseur - Marushka Tziroulnikova
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Pourquoi ressentir ce besoin impératif de devenir thérapeute, guérisseur, chaman ou sorcière ? Peut-être est-il plus simple - et surtout moins contraignant - pour certains de se tourner vers l'invisible, un domaine où tout semble possible et où nul ne peut juger la validité de nos rêves ou de notre imagination. Oui, mais pourquoi aspirer à ces rôles alors que des métiers tels que boulanger, vigneron, maçon, ébéniste, musicien, etc. ont tout autant de valeur ? Chacun d'entre nous est connecté à l'invisible, et tout "travail" qui exprime le sacré est précieux, significatif, et peut être considéré comme "thérapeutique" et "guérisseur".
Cependant, embrasser des métiers comme boulanger, vigneron, maçon, ébéniste, musicien, etc. représente un défi différent : celui de se confronter à la matière, au concret, au tangible, et donc à nos limites, tout en cherchant à perfectionner notre savoir-faire et apprendre à être.
Se réapproprier son pouvoir ne nécessite pas nécessairement de devenir thérapeute, guérisseur, chaman ou sorcière. Cela passe par la recréation d'un lien avec ce qui nous fait vibrer profondément, et par l'alignement des différentes dimensions de notre être pour instaurer l'harmonie en nous et autour de nous. Cette harmonie se manifeste lorsque l'équilibre délicat entre lumière et ombre, entre esprit et matière, est atteint. La perception que nous avons de nous-mêmes et du monde, dans cet état d'harmonie, n'est plus dualiste, mais se transforme en une vision d'unité où les opposés se complètent.
Je me guéris en savourant un bon pain, et ce n'est ni le pain ni le boulanger qui détiennent le pouvoir de me guérir. Je me guéris en dégustant un bon vin, et ce n'est ni le vin ni le vigneron qui détiennent le pouvoir de me guérir. Je me guéris en me sentant bien dans un lieu de vie agréable, et ce n'est ni le lieu ni le maçon qui détiennent le pouvoir de me guérir. Je me guéris en caressant un meuble en bois, et ce n'est ni le meuble ni l'ébéniste qui détiennent le pouvoir de me guérir. Je me guéris en écoutant de la musique, et ce n'est ni la musique ni le musicien qui détiennent le pouvoir de me guérir. Et il en va de même pour le thérapeute, le guérisseur, le chaman ou la sorcière : aucune de ces fonctions, aucune de ces personnes ne détient le pouvoir de vous guérir. C'est votre propre croyance qui détient ce pouvoir. Alors en quoi ou en qui mettez-vous ce pouvoir ?
© Le Verbe Guérisseur - Marushka Tziroulnikova
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