LE LIEN AU PÈRE, CE "GRAND OUBLIÉ"
Si le lien à la mère est parfaitement indentifiable très tôt après la conception, le lien au père, plus subtil, est souvent relégué aux oubliettes. Le lien au père, celui que je nomme : le grand oublié. Fort heureusement, les mentalités évoluent et le rôle du père tend à prendre sa place dans la justesse et le respect de tous.
Si un fœtus se développe dans l’utérus maternel, c’est bien parce qu’il a été préalablement fécondé par un spermatozoïde. L’ovule seul produit par les trompes n’est à l’origine d’aucun être vivant et autonome, et c’est bien l’union des principes Féminin et Masculin, des principes Créateur et Procréateur, qui permet l’émergence d’une vie matériellement nouvelle.
Dans le domaine du développement personnel, il est communément admis que le premier abandon inconscient que ressentent certains individus est celui qui est énergétiquement déterminé par la coupure du cordon ombilical lorsque l’enfant naît et entame une existence en tant qu’individu à part entière. Et pourtant...…
Et pourtant, si l’on se déplace dans un autre domaine, celui de la métaphysique, force est de constater que le premier abandon, celui qui précède le lien nous unissant à la mère, est bel et bien celui qui nous lie au père. Le lien à la mère est visible, il est matérialisé, une simple échographie nous prouve sa réalité. Le lien au père quant à lui est de l’ordre de l’invisible et il se produit lorsque l’homme a déversé sa semence hors de lui. Là réside le premier "abandon" que certaines et certains peuvent ressentir.
Parce que nous nous sommes incarnés pour expérimenter la dualité, rejeter l’importance du lien au père est selon moi une erreur fondamentale. Le père a un rôle différent, mais tout aussi important à jouer dans l’épanouissement de l’enfant. Si la mère protège, le père enseigne. Mais dans la notion de père, il est important de ne pas se cantonner à la personne de sexe masculin. Il arrive, et cela se voit d’ailleurs de plus en plus, qu’une femme dont la polarité énergétique dominante est masculine endosse le rôle du père tandis qu’un homme dont la polarité énergétique dominante est féminine endosse le rôle de la mère. Plutôt que d’y voir une quelconque forme de déviance, je vois plutôt dans ce phénomène une sorte de quête d’équilibre, voire même de complétude au sein de chaque parent tout autant qu'au sein du couple qui choisit d’enfanter.
Lorsque nous prenons un peu de hauteur, notre vision devient plus globale et nous conscience s'élargit. La mère biologique nous mène vers l'archétype de la Terre Mère, celle qui nous nourrit, tandis que le père biologique nous conduit vers l'archétype d'une source unique de laquelle tout serait issu.
En astrologie, par exemple, la figure maternelle est représentée par la Lune tandis que la figure paternelle est représentée par le Soleil, celui qui rayonne. Mais le père, c’est aussi Saturne, une planète qui symbolise la structure, les limites et l’autorité. C’est d'ailleurs sur cette symbolique prêtée à Saturne que les religions monothéistes hébraïque et musulmane (qui ont toutes deux une origine commune) se sont appuyées pour transmettre l’image d’un Dieu qui juge et qui punit. C’est lorsque Jésus s’incarne, véhiculant avec lui le message de Christ, que l’image de Dieu est interprétée d’une façon plus lumineuse, plus solaire : Dieu devient moins punisseur et plus amour.
Le père, celui dont le rôle est de "casser" la fusion entre la mère et l'enfant afin d'offrir à ce dernier l'opportunité de grandir, d'acquérir toujours plus d'autonomie, de faire ses propres choix et d'assumer ses responsabilités. C'est d'ailleurs symboliquement pour cette raison que le père est invité à couper le cordon ombilical après la délivrance.
Le père, celui qui est le premier modèle sur lequel notre principe Masculin se construit, celui qui détermine le type d’homme que chaque homme devient ou le type d'homme que chaque femme recherche à travers un compagnon.
Le père, celui qui n’est jamais certain que l’enfant qui lui est présenté est bien le sien (merci aux tests A.D.N. qui doivent en rassurer certains et en effrayer d'autres).
Il est coutume d'honorer voire d'encenser les mères, mais souvenons-nous quelle force intérieure et quelle confiance il faut également à ces pères pour remplir au mieux leur rôle en faisant fi de toutes les prérogatives et autres obligations dont la société, les projections et les attentes personnelles et familiales les chargent.
Et à toutes les mamans, je dis : "Laissez aller votre enfant, car celui-ci ne vous appartient pas. Le flux naturel de la vie veut que votre enfant se tourne vers son père pour apprendre de lui et pour être guidé par lui. Si vous offrez à votre enfant les bases, c’est le père qui lui permet de s’élever. Donnez à l’homme le rôle qui lui revient de droit, faites-lui confiance, rendez-lui sa place et soutenez-le dans l’accomplissement de sa destinée."
© Le Verbe Guérisseur - Marushka Tziroulnikova
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Si un fœtus se développe dans l’utérus maternel, c’est bien parce qu’il a été préalablement fécondé par un spermatozoïde. L’ovule seul produit par les trompes n’est à l’origine d’aucun être vivant et autonome, et c’est bien l’union des principes Féminin et Masculin, des principes Créateur et Procréateur, qui permet l’émergence d’une vie matériellement nouvelle.
Dans le domaine du développement personnel, il est communément admis que le premier abandon inconscient que ressentent certains individus est celui qui est énergétiquement déterminé par la coupure du cordon ombilical lorsque l’enfant naît et entame une existence en tant qu’individu à part entière. Et pourtant...…
Et pourtant, si l’on se déplace dans un autre domaine, celui de la métaphysique, force est de constater que le premier abandon, celui qui précède le lien nous unissant à la mère, est bel et bien celui qui nous lie au père. Le lien à la mère est visible, il est matérialisé, une simple échographie nous prouve sa réalité. Le lien au père quant à lui est de l’ordre de l’invisible et il se produit lorsque l’homme a déversé sa semence hors de lui. Là réside le premier "abandon" que certaines et certains peuvent ressentir.
Parce que nous nous sommes incarnés pour expérimenter la dualité, rejeter l’importance du lien au père est selon moi une erreur fondamentale. Le père a un rôle différent, mais tout aussi important à jouer dans l’épanouissement de l’enfant. Si la mère protège, le père enseigne. Mais dans la notion de père, il est important de ne pas se cantonner à la personne de sexe masculin. Il arrive, et cela se voit d’ailleurs de plus en plus, qu’une femme dont la polarité énergétique dominante est masculine endosse le rôle du père tandis qu’un homme dont la polarité énergétique dominante est féminine endosse le rôle de la mère. Plutôt que d’y voir une quelconque forme de déviance, je vois plutôt dans ce phénomène une sorte de quête d’équilibre, voire même de complétude au sein de chaque parent tout autant qu'au sein du couple qui choisit d’enfanter.
Lorsque nous prenons un peu de hauteur, notre vision devient plus globale et nous conscience s'élargit. La mère biologique nous mène vers l'archétype de la Terre Mère, celle qui nous nourrit, tandis que le père biologique nous conduit vers l'archétype d'une source unique de laquelle tout serait issu.
En astrologie, par exemple, la figure maternelle est représentée par la Lune tandis que la figure paternelle est représentée par le Soleil, celui qui rayonne. Mais le père, c’est aussi Saturne, une planète qui symbolise la structure, les limites et l’autorité. C’est d'ailleurs sur cette symbolique prêtée à Saturne que les religions monothéistes hébraïque et musulmane (qui ont toutes deux une origine commune) se sont appuyées pour transmettre l’image d’un Dieu qui juge et qui punit. C’est lorsque Jésus s’incarne, véhiculant avec lui le message de Christ, que l’image de Dieu est interprétée d’une façon plus lumineuse, plus solaire : Dieu devient moins punisseur et plus amour.
Le père, celui dont le rôle est de "casser" la fusion entre la mère et l'enfant afin d'offrir à ce dernier l'opportunité de grandir, d'acquérir toujours plus d'autonomie, de faire ses propres choix et d'assumer ses responsabilités. C'est d'ailleurs symboliquement pour cette raison que le père est invité à couper le cordon ombilical après la délivrance.
Le père, celui qui est le premier modèle sur lequel notre principe Masculin se construit, celui qui détermine le type d’homme que chaque homme devient ou le type d'homme que chaque femme recherche à travers un compagnon.
Le père, celui qui n’est jamais certain que l’enfant qui lui est présenté est bien le sien (merci aux tests A.D.N. qui doivent en rassurer certains et en effrayer d'autres).
Il est coutume d'honorer voire d'encenser les mères, mais souvenons-nous quelle force intérieure et quelle confiance il faut également à ces pères pour remplir au mieux leur rôle en faisant fi de toutes les prérogatives et autres obligations dont la société, les projections et les attentes personnelles et familiales les chargent.
Et à toutes les mamans, je dis : "Laissez aller votre enfant, car celui-ci ne vous appartient pas. Le flux naturel de la vie veut que votre enfant se tourne vers son père pour apprendre de lui et pour être guidé par lui. Si vous offrez à votre enfant les bases, c’est le père qui lui permet de s’élever. Donnez à l’homme le rôle qui lui revient de droit, faites-lui confiance, rendez-lui sa place et soutenez-le dans l’accomplissement de sa destinée."
© Le Verbe Guérisseur - Marushka Tziroulnikova
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