PAS DE DISCERNEMENT SANS PROFONDEUR
Les personnes énergétiquement déracinées manquent cruellement de profondeur. Mais qui est réellement responsable de ce phénomène ? Comme beaucoup d'autres, j'ai longtemps cru que la faute incombait au mental, cette entité psychique qui, selon l'éducation occidentale, nous éloigne de la réalité physique et des signaux que notre corps et la nature nous envoient. Ce mental, souvent perçu comme un obstacle, semble nous couper de notre essence, de nos émotions et de notre intuition. Cependant, au fil de mes rencontres, j'ai découvert un autre aspect de cette dynamique.
J'ai eu l'occasion de côtoyer de nombreuses personnes autistes Asperger, qui possèdent un mental puissant. Ce mental, bien qu'il puisse les déconnecter de leurs émotions, leur permet également d'explorer des sujets en profondeur, d'analyser des concepts complexes et de s'engager dans des réflexions intenses. Après avoir observé ces individus et vivant avec l'un d'entre eux depuis plus de dix ans, j'en suis venue à la conclusion que ce n'est pas le mental en soi qui nous maintient en surface, mais plutôt la manière dont nous l'utilisons. Ce constat m'a amenée à reconsidérer ma croyance initiale et à reconnaître que la profondeur d'une personne ne dépend pas uniquement de son mental, mais aussi de sa capacité (consciente ou non consciente) à se connecter à ses émotions et à son environnement.
Revenons aux personnes énergétiquement déracinées qui souffrent d'un manque de profondeur. De plus en plus d'Occidentaux se tournent vers des pratiques animistes, souvent confondues avec le chamanisme, car ils ressentent instinctivement le besoin d'appartenir à un groupe, une tribu, un clan ou une famille. Cette quête d'appartenance est profondément ancrée dans notre nature humaine. Sans ce sentiment d'appartenance, l'individu se trouve en danger, tant sur le plan social que psychologique. L'isolement peut engendrer des sentiments de vulnérabilité et de désespoir, poussant les gens à chercher des solutions dans des pratiques spirituelles ou communautaires.
Cependant, en quête de ce lien, ces personnes suivent souvent le mouvement général, persuadées qu'elles se posent des questions essentielles. En réalité, elles sont guidées par un besoin viscéral d'être vues et reconnues, de se sentir exister à travers le regard des autres. Cette recherche de validation extérieure peut les amener à adopter des croyances ou des pratiques sans véritable discernement. Ces individus nourrissent ainsi la pensée unique tout en célébrant la diversité, mais malgré leurs bonnes intentions, ils sont les véritables victimes de la spiritualité 2.0 et du business du New Age, habilement mis en place et soutenus par l'influence de ceux qui tirent les ficelles de tous les aspects de notre vie. Le 21e siècle sera spirituel, une célèbre chanteuse l'avait prédit !
Dans un monde de plus en plus virtuel, où les interactions humaines se font souvent à travers des écrans, nous sommes davantage déracinés. Les réseaux sociaux, par exemple, créent une illusion de connexion tout en renforçant l'isolement et souvenons-nous qu'un individu déraciné est plus facilement manipulable, car il cherche désespérément à combler un vide intérieur. En suivant le flow, en partageant des citations dont il ne comprend pas le sens, il se retrouve piégé dans des discours simplistes, incapables de remettre en question les idées reçues ou d'explorer des perspectives alternatives.
Il est crucial de prendre conscience de cette dynamique et de travailler à notre enracinement. Cela implique de cultiver une connexion authentique avec nous-mêmes, avec nos émotions et avec notre environnement. En développant notre capacité à écouter notre corps et à nous ancrer dans la réalité, nous pouvons retrouver cette profondeur qui nous manque tant. Se reconnecter à nos racines, à notre essence, peut nous aider à naviguer avec discernement dans un monde complexe et souvent déroutant. En fin de compte, la profondeur ne réside pas seulement dans la connaissance intellectuelle, mais aussi dans notre capacité à ressentir, à comprendre et à nous relier aux autres de manière authentique.
© Le Verbe Guérisseur - Marushka Tziroulnikova
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J'ai eu l'occasion de côtoyer de nombreuses personnes autistes Asperger, qui possèdent un mental puissant. Ce mental, bien qu'il puisse les déconnecter de leurs émotions, leur permet également d'explorer des sujets en profondeur, d'analyser des concepts complexes et de s'engager dans des réflexions intenses. Après avoir observé ces individus et vivant avec l'un d'entre eux depuis plus de dix ans, j'en suis venue à la conclusion que ce n'est pas le mental en soi qui nous maintient en surface, mais plutôt la manière dont nous l'utilisons. Ce constat m'a amenée à reconsidérer ma croyance initiale et à reconnaître que la profondeur d'une personne ne dépend pas uniquement de son mental, mais aussi de sa capacité (consciente ou non consciente) à se connecter à ses émotions et à son environnement.
Revenons aux personnes énergétiquement déracinées qui souffrent d'un manque de profondeur. De plus en plus d'Occidentaux se tournent vers des pratiques animistes, souvent confondues avec le chamanisme, car ils ressentent instinctivement le besoin d'appartenir à un groupe, une tribu, un clan ou une famille. Cette quête d'appartenance est profondément ancrée dans notre nature humaine. Sans ce sentiment d'appartenance, l'individu se trouve en danger, tant sur le plan social que psychologique. L'isolement peut engendrer des sentiments de vulnérabilité et de désespoir, poussant les gens à chercher des solutions dans des pratiques spirituelles ou communautaires.
Cependant, en quête de ce lien, ces personnes suivent souvent le mouvement général, persuadées qu'elles se posent des questions essentielles. En réalité, elles sont guidées par un besoin viscéral d'être vues et reconnues, de se sentir exister à travers le regard des autres. Cette recherche de validation extérieure peut les amener à adopter des croyances ou des pratiques sans véritable discernement. Ces individus nourrissent ainsi la pensée unique tout en célébrant la diversité, mais malgré leurs bonnes intentions, ils sont les véritables victimes de la spiritualité 2.0 et du business du New Age, habilement mis en place et soutenus par l'influence de ceux qui tirent les ficelles de tous les aspects de notre vie. Le 21e siècle sera spirituel, une célèbre chanteuse l'avait prédit !
Dans un monde de plus en plus virtuel, où les interactions humaines se font souvent à travers des écrans, nous sommes davantage déracinés. Les réseaux sociaux, par exemple, créent une illusion de connexion tout en renforçant l'isolement et souvenons-nous qu'un individu déraciné est plus facilement manipulable, car il cherche désespérément à combler un vide intérieur. En suivant le flow, en partageant des citations dont il ne comprend pas le sens, il se retrouve piégé dans des discours simplistes, incapables de remettre en question les idées reçues ou d'explorer des perspectives alternatives.
Il est crucial de prendre conscience de cette dynamique et de travailler à notre enracinement. Cela implique de cultiver une connexion authentique avec nous-mêmes, avec nos émotions et avec notre environnement. En développant notre capacité à écouter notre corps et à nous ancrer dans la réalité, nous pouvons retrouver cette profondeur qui nous manque tant. Se reconnecter à nos racines, à notre essence, peut nous aider à naviguer avec discernement dans un monde complexe et souvent déroutant. En fin de compte, la profondeur ne réside pas seulement dans la connaissance intellectuelle, mais aussi dans notre capacité à ressentir, à comprendre et à nous relier aux autres de manière authentique.
© Le Verbe Guérisseur - Marushka Tziroulnikova
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