S'ADAPTER POUR VIVRE ENFIN
Conflits mondiaux, surpopulation grandissante, avancées fulgurantes de l’intelligence artificielle et automatisation croissante avec l’arrivée de robots remplaçant de plus en plus l’humain… Ces phénomènes s’inscrivent dans un contexte de transformation globale qui bouleverse notre manière de vivre, de travailler et de penser.
Aujourd’hui, nous constatons une diminution du nombre d’emplois disponibles, puisque les machines prennent en charge de plus en plus de tâches autrefois effectuées par l’homme. Parallèlement, les revenus stagnent ou diminuent, car l’augmentation des salaires ne parvient pas à suivre la hausse du coût de la vie, ce qui entraîne une pauvreté grandissante et une précarisation accrue dans de nombreux secteurs. Ces changements ont des répercussions profondes sur notre sécurité financière, notre stabilité émotionnelle et notre santé mentale, émotionnelle et physique.
Nous vivons une période de mutations rapides auxquelles nous tentons de nous adapter, comme toute espèce vivante l’a toujours fait face à l’évolution. Cependant, tout le monde ne dispose pas des mêmes ressources ou capacités pour faire face à ces défis. Les plus forts, entendons par là ceux qui possèdent une capacité d’adaptation, une intelligence véritablement développée (et je ne parle pas d’intellect en tant que tel), sont souvent ceux qui sauront surfer sur la vague de ces changements majeurs.
Mais qu’est-ce réellement que l’intelligence ? Et en quoi cette compétence constitue-t-elle une véritable force dans notre capacité d’adaptation ? Être intelligent, c’est avant tout être conscient de ce qui se passe autour de nous, mais aussi savoir écouter et suivre son instinct plutôt que ses émotions, souvent amplifiées par la société de consommation et la surcharge d’informations. C’est anticiper, c’est sentir le tsunami arriver et prendre les mesures nécessaires pour se mettre en sécurité avant qu’il ne nous submerge. Être intelligent, c’est poser des actes concrets pour créer sa propre sécurité, pour préserver son équilibre mental, émotionnel et physique face à l’incertitude.
Ce parcours d’adaptation passe aussi par la capacité à sortir de la sidération, cette paralysie face à l’ampleur du changement. Pour cela, il est indispensable d’apprendre à traverser et à gérer les émotions contradictoires qui nous envahissent, celles-ci étant souvent manipulées ou exacerbées par la société moderne, axée sur la surconsommation et la recherche de gratification immédiate.
Malheureusement, la majorité d’entre nous est aujourd’hui coupée de son instinct. Ce constat n’est pas nouveau. Lors de mon voyage en forêt équatorienne en 2012, où j’ai rencontré des guérisseurs shuar issus de quatre générations, j’ai observé avec intérêt la perte progressive de leur instinct et de leur savoir-faire traditionnel. Leur capacité à ressentir et à réagir face à leur environnement s’érode peu à peu, victimes de l’influence de la société occidentale qui valorise la supériorité de l’humain sur le reste de la création, en niant notre nature véritable d’êtres vivants connectés à la nature.
Ce déni de notre lien avec la Terre, renforcé par la dépendance à l’IA et aux technologies qui font tout à notre place, nous éloigne toujours plus de notre propre instinct. Nous achetons, consommons et accumulons sans réelle conscience, devenant peu à peu les produits de la société de consommation elle-même. La nature, cependant, continue de nous rappeler à l’ordre : tout ce que nous nions ou évitons finit par s’encrasser dans notre corps, provoquant mal-être ou maladies. Ce cri qui vient de l’intérieur, cette souffrance qui remonte à la surface, est un appel à la conscience, un avertissement que nous tentons souvent de faire taire en intégrant davantage de toxines, à la manière d’un cercle vicieux.
Face à cette situation, il existe pourtant des solutions simples, accessibles et peu coûteuses, qui peuvent nous aider à retrouver notre équilibre et à mieux nous préparer face à l’avenir. Voici quelques pistes parmi d’autres :
1. Recréer du lien communautaire : vivre en petites communautés ou en groupes solidaires permet de réduire ses dépenses, de partager des savoirs et des ressources, et de renforcer le sentiment d’appartenance.
2. Organiser des covoiturages : pour accompagner vos enfants à l’école ou aux activités extrascolaires, cette pratique permet de faire des économies tout en favorisant la convivialité.
3. Simplifier ses outils numériques : réduire le nombre d’applications sur votre téléphone et éteindre plutôt que laisser en veille votre électronique limite la consommation d’énergie et favorise une utilisation plus consciente de la technologie.
4. Consommer moins et mieux : questionnez la nécessité d’acheter plusieurs paires de chaussures, plusieurs appareils électroniques ou smartphones. Optez pour la qualité plutôt que la quantité, et privilégiez une consommation responsable.
5. Reconnecter avec la nature et son instinct : prendre le temps de se recentrer, de méditer, de marcher en forêt ou simplement d’écouter son corps permet de retrouver une connexion essentielle à notre équilibre intérieur.
6. Pratiquer des modes de vie alternatifs : jardinage, permaculture, échanges de compétences, échanges de biens, réduction des déchets, etc., autant de pratiques qui favorisent la durabilité et la conscience écologique.
Ce sont autant d’actions concrètes qui permettent de renforcer notre résilience face aux grands bouleversements mondiaux. En développant notre intelligence véritable, en reconnectant avec notre instinct et en adoptant un mode de vie plus simple et plus respectueux de notre environnement, nous pourrons non seulement survivre à ces changements, mais aussi contribuer à bâtir un futur plus harmonieux pour nous et les générations à venir.
Cessons donc de confier notre pouvoir à une élite qui piétine notre qualité de vie pour servir ses propres intérêts. La véritable liberté naît de notre responsabilité. C’est là que réside notre véritable pouvoir.
© Le Verbe Guérisseur - Marushka Tziroulnikova
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Aujourd’hui, nous constatons une diminution du nombre d’emplois disponibles, puisque les machines prennent en charge de plus en plus de tâches autrefois effectuées par l’homme. Parallèlement, les revenus stagnent ou diminuent, car l’augmentation des salaires ne parvient pas à suivre la hausse du coût de la vie, ce qui entraîne une pauvreté grandissante et une précarisation accrue dans de nombreux secteurs. Ces changements ont des répercussions profondes sur notre sécurité financière, notre stabilité émotionnelle et notre santé mentale, émotionnelle et physique.
Nous vivons une période de mutations rapides auxquelles nous tentons de nous adapter, comme toute espèce vivante l’a toujours fait face à l’évolution. Cependant, tout le monde ne dispose pas des mêmes ressources ou capacités pour faire face à ces défis. Les plus forts, entendons par là ceux qui possèdent une capacité d’adaptation, une intelligence véritablement développée (et je ne parle pas d’intellect en tant que tel), sont souvent ceux qui sauront surfer sur la vague de ces changements majeurs.
Mais qu’est-ce réellement que l’intelligence ? Et en quoi cette compétence constitue-t-elle une véritable force dans notre capacité d’adaptation ? Être intelligent, c’est avant tout être conscient de ce qui se passe autour de nous, mais aussi savoir écouter et suivre son instinct plutôt que ses émotions, souvent amplifiées par la société de consommation et la surcharge d’informations. C’est anticiper, c’est sentir le tsunami arriver et prendre les mesures nécessaires pour se mettre en sécurité avant qu’il ne nous submerge. Être intelligent, c’est poser des actes concrets pour créer sa propre sécurité, pour préserver son équilibre mental, émotionnel et physique face à l’incertitude.
Ce parcours d’adaptation passe aussi par la capacité à sortir de la sidération, cette paralysie face à l’ampleur du changement. Pour cela, il est indispensable d’apprendre à traverser et à gérer les émotions contradictoires qui nous envahissent, celles-ci étant souvent manipulées ou exacerbées par la société moderne, axée sur la surconsommation et la recherche de gratification immédiate.
Malheureusement, la majorité d’entre nous est aujourd’hui coupée de son instinct. Ce constat n’est pas nouveau. Lors de mon voyage en forêt équatorienne en 2012, où j’ai rencontré des guérisseurs shuar issus de quatre générations, j’ai observé avec intérêt la perte progressive de leur instinct et de leur savoir-faire traditionnel. Leur capacité à ressentir et à réagir face à leur environnement s’érode peu à peu, victimes de l’influence de la société occidentale qui valorise la supériorité de l’humain sur le reste de la création, en niant notre nature véritable d’êtres vivants connectés à la nature.
Ce déni de notre lien avec la Terre, renforcé par la dépendance à l’IA et aux technologies qui font tout à notre place, nous éloigne toujours plus de notre propre instinct. Nous achetons, consommons et accumulons sans réelle conscience, devenant peu à peu les produits de la société de consommation elle-même. La nature, cependant, continue de nous rappeler à l’ordre : tout ce que nous nions ou évitons finit par s’encrasser dans notre corps, provoquant mal-être ou maladies. Ce cri qui vient de l’intérieur, cette souffrance qui remonte à la surface, est un appel à la conscience, un avertissement que nous tentons souvent de faire taire en intégrant davantage de toxines, à la manière d’un cercle vicieux.
Face à cette situation, il existe pourtant des solutions simples, accessibles et peu coûteuses, qui peuvent nous aider à retrouver notre équilibre et à mieux nous préparer face à l’avenir. Voici quelques pistes parmi d’autres :
1. Recréer du lien communautaire : vivre en petites communautés ou en groupes solidaires permet de réduire ses dépenses, de partager des savoirs et des ressources, et de renforcer le sentiment d’appartenance.
2. Organiser des covoiturages : pour accompagner vos enfants à l’école ou aux activités extrascolaires, cette pratique permet de faire des économies tout en favorisant la convivialité.
3. Simplifier ses outils numériques : réduire le nombre d’applications sur votre téléphone et éteindre plutôt que laisser en veille votre électronique limite la consommation d’énergie et favorise une utilisation plus consciente de la technologie.
4. Consommer moins et mieux : questionnez la nécessité d’acheter plusieurs paires de chaussures, plusieurs appareils électroniques ou smartphones. Optez pour la qualité plutôt que la quantité, et privilégiez une consommation responsable.
5. Reconnecter avec la nature et son instinct : prendre le temps de se recentrer, de méditer, de marcher en forêt ou simplement d’écouter son corps permet de retrouver une connexion essentielle à notre équilibre intérieur.
6. Pratiquer des modes de vie alternatifs : jardinage, permaculture, échanges de compétences, échanges de biens, réduction des déchets, etc., autant de pratiques qui favorisent la durabilité et la conscience écologique.
Ce sont autant d’actions concrètes qui permettent de renforcer notre résilience face aux grands bouleversements mondiaux. En développant notre intelligence véritable, en reconnectant avec notre instinct et en adoptant un mode de vie plus simple et plus respectueux de notre environnement, nous pourrons non seulement survivre à ces changements, mais aussi contribuer à bâtir un futur plus harmonieux pour nous et les générations à venir.
Cessons donc de confier notre pouvoir à une élite qui piétine notre qualité de vie pour servir ses propres intérêts. La véritable liberté naît de notre responsabilité. C’est là que réside notre véritable pouvoir.
© Le Verbe Guérisseur - Marushka Tziroulnikova
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